DÉCOUVREZ LES LAURÉATS DU CONCOURS BRETAGNE

par Wipplay
© Gaelle_C

Le concours photo BRETAGNE a fermé ses portes le 14 octobre 2016. Une thématique qui a inspiré beaucoup de monde avec plus de 4000 images participantes. À la fin décembre, le jury – composé de Guy Bourreau, responsable du Centre Atlantique de la Photographie (CAP) et des photographes Pierre de Vallombreuse et Guy Le Querrec – s’est rassemblé dans les bureaux de Wipplay pour délibérer.
Ces trois personnalités ont partagé leurs impressions face à vos images avant de choisir les lauréats et coups de coeur qui seront exposés au CAP de Brest du 5 mai au 24 juin 2017. Voici quelques morceaux choisis des échanges de ce jury très animé.

#LES 3 PRIX DU JURY

« Comme dans un roman de Simenon »
1er prix du jury // Gaëlle Cloarec

  • À Plovan, l'ancienne boucherie © Gaelle_C
  • Crépuscule - Port de saint-Guénolé - hors saison © Gaelle_C
  • Usine de concassage de Galets - Vestiges WW2 - Tréguennec © Gaelle_C

« On sent une âme de solitaire derrière ce travail. Il y a une cohérence avec une véritable poésie. L’ensemble de cette série ne semble pas trop pré-conçu. On se croirait dans un court roman de Simenon. » (Pierre de Vallombreuse)

« D’ailleurs, l’un des premiers romans de Simenon se déroule à Douarnenez. On est dans une ambiance automnale où l’on aurait envie de se raconter des histoires. » (Guy Bourreau)

« C’est une véritable rencontre avec cette photographe qui décide une promenade solitaire. Elle nous présente une démarche personnelle, sans que quiconque ne vienne la perturber. Seuls éléments vivants : 1 chien et 5 mouettes dans les heures creuses. Ça n’a pas l’air d’être le genre de fille à vouloir engager une conversation. Ce serait un dialogue avec elle-même ? Finalement, derrière ces rideaux tirés, qui sont les personnages ? On attend son prochain reportage. J’aimerais bien raconter la suite. » (Guy Le Querrec)

*Découvrir toute la série de Gaelle Cloarec

« Un brouillard sans ennui »
Yoann Segalen / 2ème prix du jury

  • ''Interlignes'', ©segalen, Finistère, 2016. © y.segalen
  • ''Interlignes'', ©segalen, Finistère, 2016. © y.segalen
  • ''Interlignes'', ©segalen, Finistère, 2016. © y.segalen

« Ce serait le David Hamilton de la plage ? On peut se projeter dans les histoires, des petites histoires très vivantes. » (Pierre de Vallombreuse)

« J’apprécie ce parti-pris pratique très délicat. On sent une vibration, il se passe quelque chose… » (Guy Bourreau)

« Un brouillard sans ennui. L’exercice n’est pourtant pas évident dans cet univers monochrome. Un hommage à Michèle Morgan se promenant sur le Quai des Brumes ? » (Guy Le Querrec)

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« Un oeil qui respire »
Victoire de Valence / 3ème prix du jury

« Un joli week-end à la mer qui part sans a priori. Pas de recherche de la « belle photo ». C’est vivant, avec une bonne humeur sincère. » (Pierre de Vallombreuse)

« Une photographe qui semble avoir décidé de mener sa journée sans effet. Elle est allée faire respirer son oeil avec une fraicheur qui caractérise l’ensemble de son travail. C’est simple sans être simplet. » (Guy Bourreau)

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#LES COUPS DE COEUR

« Petits moments de rêverie »
Nastasia Misiek / coup de coeur du jury

« Des tentatives poétiques très réussies avec certaines pistes à poursuivre. Ces images sont très prometteuses, elles nous offrent de véritables petits moments de rêveries. » (Guy Bourreau)

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« On n’est pas loin du Tati, voire du Sempé ! »
Didier Lomba / coup de coeur du jury

« Je pourrais m’installer dans chaque personnage et jouer la scène. On n’est pas si loin du Tati, voire du Sempé. » (Guy Le Querrec)

« Un vrai coup de coeur pour l’intention ! Ma préférence allant pour les patinettes. » (Guy Bourreau)

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« La nature qui prend le dessus ou l’homme qui prend le dessous ? »
Clément Delarue / coup de coeur du jury

« Au-delà de l’abandon, je sens la reprise de possession par la nature sur son territoire. Je ne trouve pas ces images triste, ce n’est qu’un renoncement des humains. C’est un peu la vie redémarre : si on abandonne les lieux, on est tout de suite repris par la nature. Ce n’est pas un message plombant. » (Guy Bourreau)

« Quel bordel, ça me renvoie trop à moi même. J’aimerais que le photographe raconte son travail et sa personnalité. Est-il lui-même dans un véritable questionnement ou n’est-ce qu’une intention photographique ? » (Guy Le Querrec)

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