Du 22 juillet au 24 août, Wipplay et le festival des Phautomnales vous ont proposé de participer au concours CARTOGRAPHIES pour lequel vous deviez nous raconter un territoire en 6 images minimum. L’occasion pour les 3 séries lauréates d’être exposées au festival !
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Les Photaumnales, édition 2022
Repenser les territoires à travers l’image
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« Pour cette 19ème édition, les Photaumnales prennent le grand air et sèment des expositions au fil d’une programmation tout terrain en extérieur. Dans le centre de Beauvais et son agglomération, mais également dans les villes et villages de la région sud des Hauts-de-France, les images viendront baliser un parcours photographique révélant des lieux patrimoniaux et atypiques au cœur des territoires. »
De nombreux photographes exposés comme Sandrine Elberg et sa série Cosmographie à l’Espace Matisse à Creil, mais aussi cinq photographes ukrainiens qui par l’actualité nous pousse également à repenser les notions de cartographie et de frontière. Le territoire n’apparaît désormais plus seulement comme un espace limité et limitant, mais aussi tel un lieu protecteur. Ils sont notamment visibles à Église Saint-Étienne à Beauvais.
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Cartographies géographiques et humaines
Le territoire raconté par les Talents Wipplay
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Ce concours était l’occasion pour les participants, d’être le témoin et l’acteur d’un territoire cartographié, aussi bien dans le domaine de l’intime, de l’imaginaire, de la géographie terrestre, que par-delà le cosmos, vous avez été nombreux à nous soumettre vos images en série et c’était chouette.
Les trois séries lauréates retenues par le jury, sont exposés du 20 septembre au 11 décembre 2022 au Bistrot associatif : 5 rue du Faubourg Saint-Jacques à Beauvais.
N’hésitez pas à déambuler autour des ces multiples expositions …
☞ Tami Notsani – « Comme beaucoup de choses dans ce pays, 2000 – ce jour » (1er prix du jury)
« Les paysages de Galilée et d’Israël ont changé depuis mon enfance, pas tant à cause des nouveaux villages, ni de leurs grilles de défense à l’entrée, du déboisement, ou que sais-je encore, non, c’est ma manière de les voir qui a changé. Mon regard se porte souvent sur un état instable du paysage, d’un objet en mutation : une route qui s’arrête nette sans explication, un trompe-l’oeil sur un mur qui ne trompe personne, les vestiges d’un village perdu dans les figuiers de la barbarie, ou encore ce camion qui dévoile et recadre une image dans l’image… La trace de l’Homme est partout et pourtant, ces paysages et objets sont seuls dans le cadre, ils ont tous vécus et semblent à la fois détruits et toujours d’usage, comme beaucoup de choses dans ce pays. » ©Tami Notsani, ADAGP, 2022 Photographies argentiques couleur
☞ Christelle Camus – « Cadaqués » (2e prix du jury)
« Lors d’un passage à Cadaqués au printemps dernier, j’ai été saisie par les ombres, les textures, les formes qui l’habitaient. J’ai voulu saisir par la photographie l’âme propre à cette ville, loin de sa dimension touristique. Plutôt que de représenter les habitants, je me suis attachée à représenter les traces de leur passage : le cordage d’une barque, une fenêtre ouverte, la texture des murs blancs, une vigne et un bougainvillier qui s’entremêlent, ou encore les restes d’une fête passée. Les seuls humains visibles sont des points sur un quai, mais leur empreinte est bien là, réelle. Le traitement argentique en noir et blanc donne une vision « intemporelle » du territoire. Le rendu particulier du tirage lith sur de vieux papiers argentiques accentuent l’impression d’être hors du temps. »
☞ L’orée des bois « Terriens » (3e prix du jury)
« Dans une société en pleine mutation, avec des rêves de grandeur et de diversification économique, Bahreïn et ses habitants semblent confrontés à une multitude de paradoxe. Perplexe quand à leurs situations, j’erre sur ce morceau de caillou en chantier, et oscille entre tristesse et incrédulité. »
⭐ POUR ALLER PLUS LOIN ⭐
☞ En savoir plus sur le festival https://www.photaumnales.fr/
☞ Retrouvez les histoires que le jury a choisi : https://www.wipplay.com
