« Cindy Sherman : That’s me »
par Paul Moorhouse
224 page
49€
Cindy Sherman se déguise, se maquille et se met en scène pour camper des personnages archétypaux. Artiste subversive et engagée, elle utilise le travestissement pour mieux questionner le genre, ses codes sociaux, sa fluidité et sa « performativité ». En tournant en dérision les figures stéréotypées de la société, du cinéma à la peinture, en passant par la culture populaire, l’artiste a fait de la photographie un espace privilégié de liberté et d’expérimentation artistique.
« Cindy Sherman : That’s me », qui accompagnait une importante exposition à la National Portrait Gallery, considère l’œuvre de la photographe à travers le prisme du portrait. Présentant des exemples clés de son travail – de ses premières photographies à ses plus récentes – il explore la relation mercurielle entre l’apparence et la réalité
Le culte de l’apparence selon Cindy Sherman
Cindy Sherman interroge l’imagerie employée par les médias de masse, la culture populaire et les beaux-arts. Télévision, publicité, magazines, mode et peintures de maîtres anciens font partie de son langage visuel. Que ce soit en utilisant du maquillage, des costumes, des accessoires et des prothèses pour manipuler sa propre apparence, ou en concevant des tableaux élaborés, l’ensemble de son travail constitue une réponse très distinctive à la culture contemporaine. Ce livre, aux images provocantes et ambiguës, nous amène à remettre en question les choses que nous voyons.
« That’s me » examine l’art de Sherman à travers le portrait et explore la façon dont l’identité est construite à partir de l’apparence.
Pour en savoir plus
☞ Pour commander cet ouvrage de 224 pages, c’est ici
☞ Découvrez notre catégorie Vendredi Lecture !
