L'agriculture en danger ! Il ne faut pas faire de généralités, il convient de dissocier d’une part les industriels de la filière agroalimentaire qui gèrent leurs affaires derrière leurs ordinateurs, l’œil rivé sur les cours de la bourse, et d’autre part les agriculteurs traditionnels qui sont présent sur leurs exploitations souvent 12h par jour. Ces derniers préfèreraient vivre de leur travail, plutôt que des subventions, lesquelles ne sont pas toujours versées en temps et en heure, ce qui fragilise leurs trésoreries. Par ailleurs ces agriculteurs sont écrasés par le poids des normes européennes et victime d’une concurrence déloyale organisée par la commission européenne qui signe des accords de libre-échange avec des partenaires auxquels on n’exige pas le respect des mêmes normes. En conséquence puisqu’ils ne rencontrent pas une oreille attentive au ministère de l’agriculture, je pense que les mouvements de protestations des petits agriculteurs résultent d’une colère légitime