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Cette série a été inspirée par la restriction de la libre circulation dans l’espace public, un droit que nous prenions pour acquis il y a seulement quelques mois. Au moment même où étaient annoncées les mesures de confinement, j’avais pour consigne de réaliser un travail photographique sur le thème du mouvement, alors que je me trouvais moi même, comme des millions d’autres français, contrainte à une restriction stricte de mes déplacements. C’est depuis ma propre immobilité (depuis le balcon de mon appartement) que j’ai alors décidé de capturer le déplacement des autres. La surprise provoquée par l’arrivée du Covid-19 et le confinement qui s’en est suivi ont, du jour au lendemain, complément transformé le quartier de Marx Dormoy où je vis. Les rassemblements quotidiens de ses habitants avaient cessé, et un silence assourdissant s’était installé. Lors des journées ensoleillés, j’ai pris l’habitude de photographier les gens qui circulaient encore, dans les limites de périmètre et temps qui leur étaient alors imposées. Je les voyais passer: pour faire des courses, promener leurs chiens, aller au travail ou faire du footing. Au début, je voyais les corps entiers défiler devant cet arbre, dépouillé de ses feuilles, qui se trouve devant mon balcon. Au cours des semaines, le feuillage s'est mis à pousser et commençait à cacher peu à peu les visages des passants. Les manteaux disparaissaient, et voici que le printemps est arrivé.