1957. Un village rythmé par des paysans, des champs, des valeurs et au loin, mon père. Son enfance reste son plus beau souvenir. Il ne cessera jamais de parler de sa famille, de son vélo, de ce monde qui l’a construit. Il y est inlassablement lié. «Moi j’ai connu un changement de vie entre l’enfance et la vie adulte que tu ne connaîtras sans doute jamais» Il est parti. Son appartenance à ce village est un cycle, et les routes la manière de retrouver son enfance. Il parcourra le même trajet. Son attachement ne cessera jamais de croître. C’est son identité, ce qui le définit et le représente. 2021. Enfant il m’emmène tous les weekends dans ce village. Aujourd’hui je l’accompagne de nouveau pour le photographier, pour renouer avec cet espace connu, commun mais oublié de tous. Il retranscrit son héritage par un rituel qui n’est autre que le retour. Et me le transmet en m’intégrant dans ce cheminement