BROKEN_SPACE, Misa ATO; Lodéve, diptyque 2024 Cette série traitée par diptyque « L’espace disloqué » est un voyage au coeur de l'intime, où se mêlent la douleur, le beau, les souvenirs, la violence, les moments de joie et d'espoir. Explorant nos sentiments et ressentiments les plus profonds, il porte la voix de toutes les blessures les plus personnelles. Pas besoins de savoir de quelle blessure ou de quel sentiment a vécu ou ressenti telle ou telle personne. Juste en dépoussiérant notre vision, on rassemble les morceaux choisis pour créer une symphonie chaotique. La plupart des espaces photographiés que je présente ont disparu. Certains ont été épargnés et ont été réhabilités par un changement de leur fonction initiale. Dans tous les cas, leur histoire a été effacé, a été disloqué, a été saboté pour se disperser jusqu’à l’oubli. La destruction est toujours contestable, doit être contestable, car elle ferme définitivement les horizons des politiques urbaines. Socialement car elle affecte irrémédiablement le vécu des personnes qui de près ou de loin se sont appropriés ces lieux, par le travail ou par une activité quotidienne. Environnemental, car la pratique du quartier perd ses repères visuels, ses rythmes et c’est l’ensemble des sens jadis perçus qui s’effacent définitivement. Une façon d’initier un passage au travers du bruit du silence, l’indiscernable qui peu à peu révèle l’histoire, la mémoire, nos sentiments et le temps. ©misaato, photographie noir et blanc, Blackandwhite photography Dispositives, surimpression de deux photographies noir et blanc, tirées de "nous impliquer dans ce qui vient" de la compagnie 1watt joué par 8 femmes et d'un paysage construit par l'humain. Lodéve, 2023 Anaïs Vaillant, Clémence Rouzier, Hélène Rocheteau, Laureline Richard, Maïa Ricaud, Chiharu Mamiya, Lisa Guerrero, Aline Fayard, Sophie Borthwick et le photographe Misa ATO. misaatophotography, photographie noir et blanc, blackandwhite photography. misaato_dispositive01.jpg