
Ishta
Moussoukoura Diarra - Friperie solidaire d’Emmaüs, à Maisons-Alfort (94)
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Le 5 mai, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), dans l’atelier de la Friperie solidaire d’Emmaüs. Depuis le 21 avril, une demi-douzaine de salariées de la Friperie solidaire d’Emmaüs fabriquent des masques en tissus. Dans l’atelier, la joie de travailler en compagnie est mitigée par l’inquiétude d’un avenir économique incertain.Avec Moussoukoura Diarra, 37 ans, directrice ; Ruth Mbungu-Markani, 44 ans ; Ibrahim Bah, 32 ans ; Jacqueline Esquivel, 41 ans le jour-même ; Kula-Maya Pun, 40 ans ; Petinat Khadzhieva, 39 ans. La jeune directrice de la Friperie solidaire, Moussoukoura Diarra, ne prend pas la pandémie de Covid-19 à la légère, ayant déjà une solide expérience humanitaire en Afrique sub-saharienne. Elle confie : « Ce virus est un vrai défi ! Je fais tout ce que je peux pour ne pas perdre les personnes que nous accompagnons. Comment continuer de les insérer dans un marché du travail déjà saturé ? Pour l’instant, j’ai plus de questions que de réponses à apporter, ce qui est très frustrant pour les salariés. » Quant au déconfinement qui se profile à l’horizon de la semaine suivante, il ne permettra de faire revenir que 40?% de l’effectif à l’atelier, la majeure partie des couturières ayant des enfants à garder chez elles ou présentant des risques médicaux. Reportage : https://blogs.mediapart.fr/antoinepeillon/blog/190520/la-solidarite-contre-le-coronavirus-5-0