Je repense à cette scène de Matrix, ou Morpheus montre à Néo le monde tel qu'il est vraiment, il ne supporte pas cette vision du monde et refuse d'y croire. J'étais il y a peu, à bout de souffle du manque d'air frais à force de respirer sans arrêt les souvenirs du passé, cloisonné dans ma zone de confort que je m'étais bien-gré moi construit. J'était tel ce velociraptor dans Jurassic-park, agissant de cerveau reptilien à mes pulsions humaines, mais aussi au dictat des autres, dans l'égoïsme le plus pur que de ne penser qu'a moi en étant aveugle d'avoir ce qu'il faut pour ouvrir la porte. Cette porte on ne l'aperçois que lorsqu'on accepte être humain, de ressentir les choses, de vivre des émotions, et d'accepter être un être sensible et mortel. On fait le tour de soi même tant de fois, que l'on oublie que notre solitude vient avant tout de nous même, et que le temps à courir après le fait de maintenir à flot notre confort, nous laisse ignare de notre propre personne. Qui suis-je ? pour le savoir, il faut déja pouvoir accepter voir une porte, ou d'autre n'attendent que nous, notre venu, et comprendre que l'on apporte toujours à ceux qui attendent et ceux qui tournent en rond, une clef pour prendre le choix d'avancer vers un agrandissement de notre confort, immatériel soit-il, celui d'être bien avec soi même.