On m'avait dit qu'il suffisait de faire un nœud marin, À ces vipères de questions pour en extraire le venin. De s'écorcher les genoux à ne plus tenir debout des coups du tabac tassé jusqu'au filtre sage, D'appesantir son orage à coller sa poussière de braise contre le carrelage. Sans attendre le cri du bain marie de la bouilloire, Guidée par ma sombre mélancolie, j'avance aveugle sur le promontoire. D'un automne sans espoirs, une couche de naphte enflammant l'envol de la blanche colombe, J'irai livrer un chocolat chaud sur la stèle de cette tombe, Avant que je vacille. Au doux baiser du diable qui se dépose sur ma cheville.