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À l’indigo de mes déambulations bleues, Ce n’est plus la peur de la chambre noire qui m’enceint. La veilleuse qui autrefois se faisait gardienne de mes aveux, À force de faiblesse à réceptionner mes cris humides dans l’oreiller, s’est éteinte. Et les mains des courants d’airs froids par la fenêtre semi-ouverte ont pétri mon corps, À la tiédeur du moule dévêtu de l’ennui. Accoutumées à la lumière du néon rouge, mes prunelles exaltées s’y dilatent, Et font naitre le témoin du danger à l’orée des matins pleins de cumulus, Ma souffrance se recroqueville à ma hâte de me fondre chaque soir dans les draps satinés d’humus. Oui, Je donnerais toutes les mers et tous les océans de ma vie pour que cesse le jour de tromper mes nuits. Oui, Le désespoir m’enlace et las, me rend captive de l’attente folle d’un raz de marée qui effeuillerait subtilement à ma nuit, D’autres nuits, Et d’infinies nuits comme celle-ci, Rien que celle-ci De cette nuit seule ne me trahit, M’attendrit.