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Un an après l’explosion du port de Beyrouth les Libanais et Libanaises restent toujours sans aucune réponse. Un an après le tragique événement qui a fait des centaines de victimes, des milliers de blessés et des dégâts mentales et matériels indénombrables, aucun responsable n’a été désigné. Un an après ce massacre presque délibéré aucune réforme ou solution n’a permis de remettre le pays sur ses pieds. Aujourd’hui les graves pénuries de médicaments, de nourriture, et d’essence couplées aux coupures d’électricité, et de l’approvisionnement en eau font partie d’un quotidien devenu bien trop incertain. Cette commémoration du 4 août est finalement un catalyseur des différentes émotions que traversent le pays, un mélange de tristesse, de colère et de dégout face aux seigneur de guerre qui n’ont que faire du Liban. Profitant de l’effondrement qu’ils ont eux-mêmes engendré, ces derniers se rabattent sur une inaction politique qui ne fait qu’aggraver les tensions et servir le système communautaire. Les manifestants accusent ainsi la classe politique non seulement de ralentir l’investigation liée au stockage de 2,700 tonnes de nitrate d’ammonium dans la mesure où certains aurait été au courant des risques, mais aussi de délibérément laisser le pays à la dérive. Après avoir rendu hommage aux victimes de l’explosion du port de Beyrouth, les manifestants se sont dirigés vers le parlement.