dans le train à grande vitesse

Caerol

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  • Caerol

    Et je me retrouve là, assise dans un train à grande vitesse. Dans un wagon calme alors qu’il est plein. Surement parce que c’est la rentrée. C’est la fin de l’été. Nous circulons sans retard. Les voisins côté fenêtre dérangent les voisins côté couloir pour passer et ça énerve tout le monde. Mais certains sont chanceux car un sourire les attend sur le quai à l’arrivée. Ce n’est plus mon cas. Mon voisin tente de lire ce que j’écris, alors je change de place à côté d’un chien qui pue… Au moins les chien ne savent pas lire, ou alors ils le gardent pour eux. Les bons moments d’avant le train me font sourire toute seule quand j’y repense. Les gens remuent, le trajet commence à se faire long mais le train ne ralenti pas, il a de l’endurance. Ce train a l’incroyable capacité de changer de décors très rapidement et les passagers trouvent ça normal. Puis le train ralenti, mais il n’est pas l’heure d’entrer en gare, sûrement qu’il reprend son souffle. Je sens tout d’un coup les larmes me monter aux yeux. Je leurs avaient rien demandé à elles ! Mais j’ai pas pu leur faire face et comme j’avais pas envie de les présenter aux autres passagers j’ai mis mes lunettes de soleil et j’ai dérangé mon voisin pour aller marcher. Mes pieds ont choisi le chemin sans me consulter, et j’ai eu la chance qu’ils aient un bon sens de l’orientation. Juste avant de prendre le train, je venais de finir le livre qu’il m’avait offert en me quittant, et finalement, c’était un bon moment pour chialer parce qu’une bonne fin de livre c’est toujours triste, même si l’histoire se termine bien. Le train a encore ralenti et cette fois c’était la bonne, on a vu les tags sur les murs des tunnels. Et puis la voix des hauts parleurs a parlé. Et même si on a pas compris, tout le monde s’est levé pour faire la queue devant les portes de sortie. Moi ça m’a rendu encore plus triste, parce que le moment transitoire entre les vacances et la rentrée était fini. Heureusement que le soir juste avant, j’ai passé un bon moment. On avait mis la musique très fort. Les papillons de nuit volaient dans tous les sens mais quand même plutôt vers la lumière de la terrasse. Et on a sauté partout, enfin surtout moi. Les autres rigolaient beaucoup. Celui-là, je suis presque sûre que c’était un bon moment pour tout le monde, un bon moment à l’unanimité comme on dit. Pour une fois, c’est moi qui me suis couchée le plus tard. En fait, je ne voulais pas admettre que l’unanimité voulait dormir sauf moi. Et voilà. De repenser à tout ça j’ai raté mon arrêt de métro : Demi-tour dans les tunnels de parfums emmêlés, de gens trop parfumés. Quai d’en face. Trop d’odeurs en même temps. Mal au crâne. Ça y est, j’ai déjà oublié son odeur à lui. Elle était douce c’est tout ce dont je me souviens.

 

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