Le territoire de ces êtres éthérés est impalpable et mouvant, entre le ciel et l'eau, sans frontière. L'horizon est absent, l'espace indéfini. Les acteurs étranges de cette cosmogonie jouent leur propre partition, sans visages et sans masques, désincarnés. Les formes s'étirent et s'étiolent, dessinées par la lumière sur l'estran. Un frémissement de l'eau, un pas de plus, et le tableau change. Cheminant paisiblement, ils nous invitent à imaginer leur histoire.