Eco-pâturage à Guérande
En France, plusieurs milliers de collectivités, d’entreprises et de particuliers ont déjà choisi d’entretenir leurs espaces verts de façon écologique, avec des animaux: des moutons d’Ouessant, qui broutent consciencieusement l'herbe, au grand dam des tondeuses ou des débroussailleuses. C'est l'éco-pâturage. En optant pour l’éco-pâturage, les entreprises ou les particuliers réalisent, en moyenne, 30% d’économies, comparé aux méthodes conventionnelles.Au-delà des économies, ils se font plaisir, en apportant de la vie et de la compagnie autour d'eux. Il faut compter au minimum 2000 m² pour accueillir 2 moutons en éco-pâturage, où clôtures, abri et point d'eau sont installés, pour leur bien-être. Mon travail photographique montre, à travers mes vues aériennes, l'usage de l'éco-pâturage avec ces petits moutons, au-dessus de marais salants, aux abords de Guérande. Délaissée depuis plusieurs décennies, la pratique revient progressivement avec de nombreux avantages : pas de bruit, pas de transport de matériel, pas de main d'œuvre, un accès facilité à des zones peu accessibles, un bénéfice écologique et plusieurs centaines de milliers de litres d’essence économisés chaque année grâce à l’éco-pâturage. Au-delà de cela, l’éco-pâturage préserve l’environnement : - Moins de transport de matériel, pas de carburant, donc moins de gaz à effet de serreLa présence de moutons favorise la biodiversité. - Aucun pesticide ni fertilisant ne sont nécessairesLes moutons améliorent le cadre de vie. Leur présence contribue à un environnement apaisant et favorise le lien socialL’introduction d’animaux rend les aménagements paysagers plus vivants et plus conviviaux. En optant pour l’éco-pâturage, on s'engage en faveur de l’environnement, le maintien et la biodiversité animale. En plus de bénéfices écologiques et économiques importants, les entreprises participent à la sauvegarde d'une espèce. Le mouton d'Ouessant, la plus petite du monde, a longtemps été mise de côté, puisqu’elle n’est pas élevée pour la viande. Il ne restait que 486 animaux en 1977, contre quelques milliers aujourd'hui. Je crois fermement que l'éco-pâturage et la biodiversité sont des réponses quant à la gestion de notre environnement naturel et le maintien de la diversité génétique.