Officialisée par les Nations Unies en 1977, la “Journée Internationale des Droits des Femmes” trouve son origine dans les luttes des ouvrières et des suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Après avoir oeuvré dans les années 1970 en faveur de la libération du corps féminin, à ce jour, la lutte féministe s’inscrit plus dans un mouvement de dénonciation des violences (physiques, émotionnelles, symboliques) faites aux femmes. Alors que ces droits sont sans cesses remis en cause dans le monde entier (liberté d’éducation au Moyen-Orient, l’IVG remis en cause aux Etats-Unis, etc), la France peine à lutter contre le patriarcat. Selon l’ONU, l’objectif d’égalité homme/femme ne sera pas atteint avant 300 ans. En France, 94 000 femmes sont victimes de viol ou tentatives de viol chaque année ; 213 000 femmes sont victimes de violence physique ou sexuelle de la part de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année. En 2022, 147 femmes ont été tuées par des hommes en raison de leur genre. Dans le secteur privé, en 2022, les femmes gagnent 28,5 % de moins que les hommes en moyenne. Elles travaillent plus souvent à temps partiel et dans des métiers moins bien payés que les hommes. À temps de travail et poste équivalents, l’écart de salaire est de 5,3 %. Goutte d’eau dans l’océan, l’album du jour met à l’honneur ces femmes.
