Le salin de Gruissan a été retenu pour développer les deux premières étapes du projet Salinalgue, porté par Biocar, la branche biocarburants de la Compagnie du Vent. L'idée consiste à cultiver une microalgue baptisée Dunaliella salina, à grande échelle, dans des milieux ouverts, sur des salines inexploitées. Le salin de Gruissan est de ceux-là. En balance avec les Salins de Giraud, il a été choisi pour la première phase d'expérimentation. L'Objectif : cultiver la Dunaliella salina, une micro-algue appelée « algue miraculeuse », résistante et aux vertus bioénergétiques, qui se caractérise par des capacités à se protéger des espèces invasives. Elle est un antioxydant, riche en bétacarotène atteignant sa couleur orange vif à la fin de l’été dans les salins et est reconnue pour sa forte valeur ajoutée en cosmétique et diététique. Ses pigments offrent non seulement un substitut aux colorants chimiques, mais ouvrent une perspective de production de biogaz et de biocarburant nouvelle génération, avec un effet bénéfique induit : la réduction d'émission de gaz à effet de serre. En 2018, le Salin de Gruissan a reçu l'éco-label Valeur Parc Naturel Régional Naturel, le premier de France! Photo prise au dessus de l'île Saint Martin - Gruissan, en août 2018, avec mon drone, où un profil de sel et de vase se dessine dans le Salin coloré naturellement par la Dunaliella salina.