Le concours ÉTOILES, en partenariat avec Olympus, se clôture le 14 Février prochain. L’objectif de la thématique ? Aller à la pêche aux Étoiles et nous livrer des images crépitantes de la nuit. En guise d’inspiration, nous souhaitions vous présenter le travail de notre jury : Rolf Whal Olsen, chasseur d’étoiles.
Rolf Whal Olsen, un grand pas pour l’astrophotographie.
Passionné d’astronomie, Rolf Whal Olsen s’est aventuré dans le monde de l’astrophotographie en 2003. Muni d’une lunette astronomique qui répond au doux nom de « 10inch Serrurier truss Newtonian », Rolf est capable de capturer tous ces corps célestes qui se promènent dans l’infini. Dans la rubrique « Equipment » de son site web, l’astrophotographe neozélandais – savant fou à ses heures gagnées – explique la fabrique de son appareil : l’agencement des tubes, la position des miroirs et des lentilles, le rôle des bras en aluminium. Un véritable tutorial « open source » pour astrophotographe en herbe.
S’il n’a pas encore marché sur la Lune, Rolf suit les pas du père de l’astrophotographie : John William Draper. Ce dernier aura l’idée de mêler astronomie et photographie afin d’immobiliser les objets célestes. Le 23 mars 1840, John William réalise la première astrophotographie : un daguerréotype de la Lune…
Qui aurait choisi un autre sujet ?
La première photographie stellaire sera quant à elle réalisée par Bond et Whipple pour un autre daguerréotype, celui de l’étoile Véga. Le premier objet du ciel profond sera photographié le 30 septembre 1880 par Henry Draper, le propre fils de John William Draper. Le digne héritier de son père choisira pour sa part la grande nébuleuse d’Orion (M42).
Les conquêtes de Rolf Walh Olsen
Rolf Wahl Olsen est en recherche constante de formes particulières, d’amas distants, d’images inhabituelles. Son inspiration principale ? Les galaxies. Avec sa machine à voyager dans l’espace temps, Rolf peut parcourir toutes les années-lumière qu’il souhaite. En 2011, il était l’un des premiers amateurs à photographier un autre système planétaire que le nôtre, celui de Bêta Pictoris, une étoile située à 70 années-lumière du Soleil.
Par la suite, Rolf va capturer la nébuleuse de Horsehead, un corps céleste particulièrement prisé par les observateurs de la nuit en raison de sa brillance et de ses couleurs. Située à 9000 années-lumière dans la direction du centre de la voie lactée, la nébuleuse fait partie du tableau de chasse du néozélandais. Au gré de ses inventions et de ses réglages, l’astrophotographe repousse les limites de ses images. Vu l’infini de sa discipline, il a encore de belles nuits devant lui.