Le concours TERRE DES HOMMES, en partenariat avec Images Singulières et Maison Fortant, vous invite à mettre en lumière la communion fragile entre l’Homme et son environnement : écosystèmes préservés, actions agro-écologiques, habitats alternatifs ou encore retrouvailles avec le temps long. Totalement interdépendants, le dialogue entre Homme et nature devient essentiel pour réapprendre à vivre en harmonie.
Les séries Un village de Madeleine de Sinéty et Paysages Orientés de Mathieu Farcy abordent le thème à leur manière. Ils questionnent chacun une cohabitation fragile entre la terre et ses habitants. Parfois étroite ou hostile, parfois intime ou superficielle. A chacun ses distances !
Un village (1972-1982)
par Madeleine de Sinéty
La photographe Madeleine de Sinéty dans sa série Un village, partage la vie de familles d’agriculteurs à Polley, une bourgade d’Ile-et-Vilaine. Aux champs, à la ferme, à la fête du village, ces images reflètent un monde rural au commencement d’une modernisation radicale.
Madeleine de Sinéty, a vécu dix ans dans ce petit village dont elle est tombée amoureuse, participant à la vie collective, aux veillées, aux moissons comme aux mariages. On creuse, on laboure, on élague, on arrose. La photographe nous embarque dans ce mode de vie rythmé par ce que la nature offre. Son regard, sa relations aux êtres, les gestes, l’intimité, la richesse et la diversité des rencontres, chaque détail de ses compositions dessine un monde rural aujourd’hui révolu et pourtant, profondément sensé.
Paysages Orientés (2017)
par Mathieu Farcy
Dans sa série Paysages Orientés, le photographe Mathieu Farcy questionne le rapport entre l’Homme et les paysages. Devenus de véritables attractions touristiques, les paysages sont parfois réduits à de simples objets. Miradors, promontoires, passerelles ou autres plateformes : il photographie ces aménagements greffés pour témoigner de ce désir de consommation des panoramas. Qu’il soit au sommet du Pic du Midi, en pleine ascension de la dune du Pilat ou qu’il surplombe une ville, il tente de montrer comment ces infrastructures singulières contrôlent le corps et comment le paysage réagit. Ces équipements sont les simples témoins d’une époque où la démocratisation du tourisme a créé de nouvelles aspirations qui transforment les horizons.
Ces deux photographes abordent à leur façon la relation que l’Homme peut entretenir avec son environnement. Comment il l’habite, comment il l’exploite et comment il le transforme. A votre tour de nous montrer ce qui vous relie aux écosystèmes de votre monde !
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