Avec BALLS, Ingvar Kenne s’invite discrètement dans les rituels universitaires, passage obligé pour marquer la rupture avec l’autorité. Une jeunesse qui prend le contrôle de son cheminement.
A l’origine, cette tradition Australienne reposait sur l’organisation de bals et de diners en vu d’offrir l’opportunité aux ruraux de trouver l’âme soeur.
L’ouvrage du photographe suédois nous donne un petit aperçu de cette tradition revisitée. Une version plus actuelle, libertine et impudique.
L’enivrement de la vingtaine, l’effervescence des fêtes ou les substances facilitantes sont conviés pour honorer les traditions Australiennes. L’écrivain Tim Winton réagit : « Est-ce que ce sont des rites de passage ou des soirées de débauches alcoolisées qui se répètent sans cesse pour qu’ensuite tout le monde redevienne comme avant ? »
Pour ce romancier, lorsqu’un évènement est appelé « rite de passage », il est anobli. On est dans l’attente d’un changement d’un statut. Un évènement qui réorganise le quotidien de manière symbolique.
Le B&S balls ne semble pas assez porteur de sens pour répondre à ce qu’il pourrait qualifier de « rite de passage ». Loin d’être une approche Sociologique et anthropologique, Tim Winton partage un ressenti personnel.
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