Jusqu’au 15 janvier, Wipplay et les éditions Filigranes vous proposent de participer au concours ROMA. Pour vous inspirer dans votre virée vers la Ville Éternelle, nous avons choisi de nous arrêter sur les séries de trois grandes figures de la photographie : William Klein, Bernard Plossu et Luigi Ghirri. Si tous ont en commun un véritable amour pour Rome, chacun propose une vision personnelle de la ville.
Bernard Plossu – Le voyageur romantique
Bernard Plossu découvre Rome en 1970. Pris sous un grand angle, ses premiers essais photographiques ne seront pas à la hauteur de ses espérances.
Le coup de foudre est immédiat lors de son second voyage. Il abandonne le grand angle, pour photographier la ville et décide de se familiariser avec le 50mm. Son amour sera d’autant plus fort lorsqu’il retrouve les inspirations romaines du peintre Corot.
Il se laisse porter par l’atmosphère de la ville, se perd dans son histoire. Il photographie au hasard de ses inspirations, quartier par quartier ce que lui dicte son instinct.
William Klein – Comme au cinéma
« J’avais une vingtaine d’années et comme ça, tout simplement, j’arrivais à Rome. »
William Klein laisse les années New Yorkaises derrière lui pour percer les mystères de la ville éternelle. Fasciné par le cinéma, il fait le voyage pour travailler avec le cinéaste Fellini. Ce voyage, lui donne l’occasion de flâner dans les rues, à la découverte de la Dolce Vita. Fellini, Pasolini, Moravia… Toutes ces grandes figures d’avant-garde l’accompagnent dans ses explorations. Il s’imprègne de la culture romaine, du climat méditerranéen pour un rendu proche du réel.
« Moi je faisais alors de la photographie povera; j’avais un appareil et deux objectifs. Cela donnait de la photographie brute. » W. Klein.
Luigi Ghirri – Le géomètre de l’image
Le travail de Luigi Ghirri lui permet de raconter son pays natal. Idéaliste, esthète, observateur… Il s’attarde sur les paysages et l’architecture de chaque lieu. Son approche est réfléchie, toujours narrative.
Il s’exprime par série, s’attarde sur le choix du médium. Le choix de la couleur à l’époque considéré comme un choix « d’amateur » lui permet de se distinguer de ses confrères : prise de vue frontales couleur pastels, il déstabilise.
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