Dans les moindres détails : tout savoir sur la macrophotographie

© Flo64

Dans le cadre de leur partenariat, Wipplay ouvre les colonnes de son blog à Thomas Maquaire, responsable du Nikon Plaza Paris. L’idée est simple : proposer, à chaque saison, des infos et bons plans pour les amateurs de photographie. Après la lumière hivernale, place aux conseils sur la macrophotographie, à l’honneur de notre Album de la semaine. Et pour bénéficier d’avantages exclusifs, abonnez-vous à la newsletter Wipplay : vous y trouverez bientôt un précieux code promo valable du 18 au 29 mai 2024 sur une gamme de produits Nikon !

Le printemps est une saison riche en couleurs, en textures et en détails fascinants. C’est donc le moment idéal pour se lancer dans un challenge macro et découvrir un univers souvent invisible à l’oeil nu. La macrophotographie consiste à capturer des détails minuscules, qu’il s’agisse de fleurs qui commencent à éclore, d’insectes qui réapparaissent ou de gouttes de pluie sur les feuilles. Associée à la proxiphotographie, qui utilise des objectifs à longues focales, la macrophotographie offre une multitude de possibilités créatives, en révélant des textures, des motifs et des structures incroyables.

© Hans martx

Une première approche en photographie macro peut être très descriptive : imaginez prendre une photo d’une fleur. Avec une photo macro, vous pouvez vous concentrer sur une seule partie de la fleur, comme des pistils, ou montrer les détails complexes de sa surface, tels que les veines ou les gouttelettes de rosée. Cela permet aux spectateurs de voir des aspects de la fleur qui leur auraient échappé autrement.

 

© Julien Indigo

D’un autre côté, une photo macro peut être très créative. En se concentrant sur une petite partie d’un sujet plus grand, vous pouvez créer des images abstraites et jouer avec les couleurs, la géométrie et les motifs. Par exemple, cette image ressemble à une peinture abstraite où l’on peut apprécier des tâches de couleurs primaires, des lignes et des formes géométriques. Qu’il s’agisse d’ailes de papillons ou d’autres choses, l’effet visuel est plus fort que l’identification de l’objet photographié.

 

© Eric mary

Sur cet autre exemple, en photographiant une goutte d’eau sur une texture rugueuse et sombre, la photographe a créé une composition minimaliste et artistique en mettant l’accent sur la forme des gouttes, qui entre en résonnance avec les motifs similaires qui apparaissent en texture de support. Egalement, l’utilisation d’une surface sombre, permet de rendre très visible les réflexions de la source de lumière sur les gouttes : ici une simple fenêtre.

 

 

© Oyanna

Une caractéristique courante de la photographie macro est une faible profondeur de champ. Cela signifie que seule une petite partie de l’image sera nette, tandis que le reste sera flou. Cette faible profondeur de champ peut être utilisée pour renforcer l’impact visuel de l’élément principal de la photo. Par exemple, en prenant une photo macro d’un insecte, vous pouvez vous concentrer sur ses yeux tout en laissant le reste du corps flou. Cela attire l’attention du spectateur sur les détails les plus importants de l’insecte.

© Fabiens

Cependant, si vous souhaitez obtenir une grande profondeur de champ et que plusieurs plans soient nets, vous devrez fermer le diaphragme à des valeurs très élevées, comme f/32. Cela peut compliquer la prise de vue, car du fait du diaphragme très fermé, la lumière disponible sera très faible. Une autre méthode permet de limiter la fermeture du diaphragme à des valeurs d’usage plus courant, cette technique est appelée « stacking ». Le stacking consiste à prendre plusieurs photos à différentes distances de mise au point, puis à les empiler dans un logiciel dédié. Cette technique permet d’obtenir une netteté sur plusieurs plans, ce qui est idéal pour les sujets macro complexes où vous souhaitez tout montrer en détail.

© Flo64

Techniquement, un objectif macro est un objectif qui permet de reproduire votre sujet à l’échelle 1x sur le capteur de votre appareil. C’est le plus fort rapport de grossissement possible sans utiliser des accessoires comme des bagues-allonges. C’est le cas des objectifs NIKKOR Z MC 50mm f/2.8 et NIKKOR Z MC 105mm f/2.8 VR S. A titre de comparaison, l’autre objectif pour hybride Nikon de focale 50mm, le NIKKOR Z 50mm f/1.8 S a un rapport de reproduction de seulement 0,15x.

 

© Nikon

Par ailleurs, certains objectifs ont néanmoins un fort taux de reproduction même s’ils ne sont pas macros. C’est le cas du NIKKOR Z 70-180mm f/2.8 dont le taux est de 0,48x.

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D’autre part, la proxiphotographie, réalisée avec des objectifs à longues focales, permet de photographier des sujets plus éloignés tout en conservant une qualité d’image élevée. Par exemple, vous pouvez capturer des images détaillées d’animaux, d’insectes ou même de fleurs inaccessibles. Ici, on ne parle plus de macro ( sauf si c’est votre sujet qui est un maquereau 😊). Cela ouvre un tout nouveau monde de possibilités créatives en vous permettant d’observer et de photographier des sujets habituellement difficiles à approcher.

© Sly