Du 2 au 25 novembre, le photographe Fabien Ecochard – lauréat de l’appel à projet EXPOSER SON REGARD grâce à la série Paripéties – nous révèle un Paris étonnant et décalé.
L’opération EXPOSER SON REGARD est portée conjointement par Cadre en Seine,Wipplay, l’agence PAM et Escourbiac l’Imprimeur. L’enjeu est d’offrir une opportunité à tous les photographes de réaliser leur première exposition photographique. Le travail de Fabien Ecochard a séduit le jury qui a sélectionné les Paripéties parmi 70 dossiers reçus.
Le photographe a longtemps posé son regard sur les rues de la capitale pour capturer des scènes du quotidien dans les rues de la capitale. Son travail est exposé au Carré Bisson dans le 20ème arrondissement de Paris, jusqu’au 25 novembre. Vous êtes d’ailleurs tous invités au finissage de l’exposition le mardi 22 novembre. Pour venir il suffit de vous inscrire ici. A l’occasion de la préparation de l’exposition, nous lui avons posé quelques questions.
✽✽✽✽
« Que représente Paris à vos yeux ? »
✽✽✽✽
« À mes yeux, Paris est ce théâtre à ciel ouvert que j’aime voir par le petit bout de ma lorgnette. Vous savez, cet instrument optique autrefois utilisé dans les salles de spectacle pour approcher les détails au détriment de la vue d’ensemble. C’est toute l’idée derrière la série Paripéties, collecter les petites histoires qui permettent de raconter la grande histoire. »
« Qu’est-ce que les Paripéties nous racontent de la capitale ? »
« Les Paripéties nous racontent des petites histoires de la vie quotidienne parisienne. Des instants de vie spontanés et authentiques, sur lesquels j’essaye de poser un regard personnel. Un hasard incongru, une harmonie heureuse, des personnages haut en couleurs… Paris est un théâtre à ciel ouvert qui offre son lot de représentations uniques et éphémères. »
Quel est le meilleur spot pour photographier des Paripéties ?
« Partout et tout le temps ! Au coin de ma rue comme à l’autre bout de Paris. Mais j’affectionne particulièrement les quartiers vivants, populaires et cosmopolites, qui offrent un visage moins stéréotypé de la ville. »
« Une Paripétie doit-elle être prise sur le vif ?
Ou faut-il la guetter, tel un chasseur ? »
« Règle d’or de la série : les sujets sont toujours photographiés à leur insu, pour ne pas trahir la spontanéité et l’authenticité de la scène. Cela demande de déclencher en un instant même s’il est parfois possible de « rentrer » dans la scène pour la travailler, essayer différentes choses avant d’en sortir une bonne image. Je me vois plus comme un brocanteur que comme un chasseur, l’œil curieux et ouvert sur tout, à espérer faire une bonne trouvaille. »
⭐ POUR ALLER PLUS LOIN ⭐
☞ Pour venir nous retrouver au finissage de l’exposition le mardi 22 novembre, il suffit de vous inscrire ici.
☞ N’hésitez pas à jeter un oeil sur les sites de Cadre en Seine et de l’imprimeur Escourbiac qui font du super boulot !
