Vous avez jusqu’au 15 juillet 2021, pour découvrir l’exposition « Mimesis – Quand la nature inspire la technologie » sur les grilles du musée des Arts et Métiers, à Paris. Cet accrochage – constitué de triptyques – regroupent des pièces de collections du musée, des pièces industrielles réalisées par Safran et des photographies d’organismes naturels issus du concours photo organisé par Wipplay pour Safran.
Faces aux triptyques, les passants sont invités à découvrir le sens de l’image et à découvrir des associations formelles, oniriques et insolites. Au sein de certains triptyques, sont présentés des images d’organismes naturels (issues du concours photos) qui ont un véritable potentiel qui a inspiré des développements scientifiques. Kalina Raskin, fondatrice du CEEBIOS et jury au concours, revient sur ces merveilleuses créations naturelles en nous renvoyant à certaines lectures de la revue Sciences et Avenir, également partenaire du concours.
******
Le pissenlit
ou la magie d’un organisme rempli de vide
******
Kalina Raskin évoque ici les travaux de recherche ayant percé le secret du mécanisme de portance qui rend si efficace le vol des akènes de cette plante. Pour aller plus loin, la directrice du Ceebios vous conseille d’approfondir le sujet en lisant La physique de la graine de pissenlit révélée. Cet article paru dans Sciences et Avenir n° 862 (nov. 2018) revient sur les particularités des poils d’akène du pissenlit et ses potentiels pour l’aéronautique.
******
La libellule
une « Quatre ailes » parfaitement stable
******
Des chercheurs américains travaillent sur une libellule cyborg qui serait capable de réaliser sur commande des opérations de surveillance ou de transporter des charges. Kalina Raskin revient sur cette idée de concevoir des microdrones libellules à « ailes battantes », plus maniables et silencieux. Pour en apprendre davantage sur ce projet révolutionnaire, découvrez l’article de Sciences et Avenir : La libellule cyborg, nouvel auxiliaire de l’homme ?
******
L’araignée
une vision en 4 temps
******
Kalina Raskin revient sur l’étonnante nouvelle concernant la vision de la profondeur chez l’araignée. Cette petite bête doit obligatoirement superposer sur sa rétine une image nette et une image floue pour évaluer la distance ! Pour découvrir comment s’organise cette vision par couches, n’hésitez pas à lire l’article de Sciences et Avenir : La vision de la profondeur chez l’araignée sauteuse.
Pour aller plus loin
👉 Découvrez les images participantes du concours MIMESIS
👉 Découvrez les réactions du jury ici