La photographe Jérômine Derigny compte parmi les membres du jury au concours photographique HORIZON PARTAGÉ, organisé par la Société du Grand Paris. L’enjeu ? Inviter tous les franciliens à partager leur quotidien pour s’offrir un avant-goût du Grand Paris Express et de ses 5 lignes qui vont rapprocher des territoires incroyablement riches et divers.
Pour accompagner le concours, nous avons demandé à Jérômine Derigny de nous partager son expérience et quelques conseils avisés. La photographe connaît bien le terrain. Depuis plusieurs années, Jérômine Derigny développe des sujets sur Grand Paris. De la Petite Ceinture à la grande périphérie, elle s’interroge sur la place du piéton, de l’animal et du végétal dans cette mégapole en constant mouvement.
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Quels types d’images souhaiteriez-vous découvrir lors du jury ?
Attendez-vous des sites ou des situations en particulier ?
Le Grand Paris est en mutation profonde avec des chantiers qui donnent à la mégapole des allures de paysages éphémères. Il me paraît intéressant d’en être le témoin, et de raconter en images deux époques qui se côtoient.
Percevoir ce qui restera un témoignage du passé, tout en réussissant à perdurer et s’adapter dans le futur paysage, (paysage du futur) que sera le Grand Paris. Montrer également la mégapole qui s’étend autour de Paris, et nous emmène souvent dans des lieux totalement inattendus.
Quels conseils de composition, de construction d’images pourriez-vous donner aux photographes pour répondre au mieux au sujet ?
Il est intéressant de pouvoir comprendre la situation en un coup d’oeil. Le cadrage de la photo doit permettre de situer où nous sommes, ou alors de totalement surprendre en nous projetant dans un univers décalé auquel on ne s’attend pas dans cette mégapole qu’est le Grand Paris.
Pourriez-vous nous raconter votre image “Parapluie” pour nous placer au coeur du concours HORIZON PARTAGE ?
J’ai réalisé cette photo lors des ateliers piétons du Grand Paris Express organisés par Enlarge your Paris. Nous étions un groupe assez conséquent et quand la pluie s’est mise à tomber tout le monde a sorti son parapluie. J’ai d’abord photographié le groupe puis une personne s’est isolée pour aller au milieu de ce paysage qui est aménagé pour la gestion des eaux mais qui à mes yeux est assez sauvage, en tout cas au milieu d’une mégapole.
J’aime bien cette image pour son côté graphique, le contraste des couleurs, la simplicité efficace de la composition, et le côté nature surprenant quand on sait qu’on était en balade urbaine.
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Morceaux d’architectures ou coins de nature, espaces ouverts ou trésors cachés, scènes de vie ou panoramas inédits. Tous les points de vue sur le Grand Paris Express méritent qu’on s’y arrête. Et pour cause, l’ordinaire des uns constitue l’extraordinaire des autres.
Alors à vous de jouer !
