«Ré-inventaire – Lycées, Liberté, égalité, fraternité»
de Stéphane Asseline, Philippe Ayrault, Christian Décamps, Laurent Kruszyk et Jean-Bernard Vialles.
Editions Loco.
16 x 20 cm, 96 pages
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Cet ouvrage permet de révéler la grande diversité des « objets » qui se trouvent derrière les façades des lycées, véritable vitrine de l’histoire de l’architecture comme de celle de l’éducation.
A travers les lycées, c’est l’amplitude de l’exercice de l’Inventaire et de ses limites qui est questionnée. Le rôle de la photographie devient alors déterminant pour éclairer la polysémie de ces lieux complexes dont l’approche ne peut se réduire à l’analyse formelle de leur architecture.
Avec ce quatrième opus, Ré-inventaire questionne la vie de ce qu’est un équipement public, son enveloppe aux contours parfois mouvants, ses creux et ses pleins. Le lycée se donne à voir ici comme un monde que beaucoup ont connu ou connaissent, mais dont on n’a jamais fait complètement le tour.
Au-delà de leur architecture et de leur forte emprise dans le territoire, les lycées sont des lieux de vie essentiels pour ceux qui les fréquentent, les lycéens d’abord mais aussi les enseignants et tous les personnels nécessaires à leur bon fonctionnement. Peut-on encore inventorier et rendre compte de ce lieu de vie, d’apprentissages formels ou informels, ce lieu de confrontation, de parades, d’individuation, de socialisation, de frayage, ce lieu d’imprégnation en le réduisant à l’analyse formelle de son architecture ? Que regarde t-on ? Que voit-on ? Sans pour autant répondre à l’ensemble de ces questions, le dialogue tissé entre les chercheurs et les photographes, permet de questionner les contours de ce qu’est un équipement public : des salles de classe vides aux portraits des lycéens ou personnels d’entretien, des ateliers de carrosserie aux bibliothèques patrimoniales, des couloirs aux parcs arborés…
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