Comme vous le savez probablement, les Rencontres d'Arles sont à la photographie ce que le Festival de Cannes est au cinéma. Un résumé de "Place to be", de découvertes incroyables, d'acteurs majeurs internationaux... et de tickets d'entrée intouchables... surtout pour une start-up. Pour s'assurer une présence, il s'agit donc d'être malin. Ça tombe bien ;-)
Recette n°1
Trouvez une bonne idée (« De la pure photo – 100% collective »), ficelez une chouette maquette, dénichez un imprimeur sympa (délai de 5h pas plus), ajoutez 3 litres de colle et beaucoup d’huile de coude. Sollicitez des festivaliers balaises et (très) coopératifs. Laissez reposer…
Comme vous l’avez peut-être lu, Colombia Today, notre cartographie incroyable du pays, a été programmée pour la soirée officielle d’ouverture ?. C’est génial et très prestigieux. Mais il fallait le faire savoir. Notre équipe de choc a donc improvisé une campagne d’affichage dans la ville, la veille de l’ouverture…
Recette n°2
Maîtrisez bien votre sujet, maniez l’humour avec dextérité (j’avoue l’auteure de cet article n’a pas été conviée sur ce point ?), faites-vous livrer des contenus inédits, rajoutez un partenaire matériel en or (l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie), ne lâchez rien sur le team building… surtout pas.
Pas facile pour un petit poisson photographique (nous) de nager dans les eaux profondes (et extra-territoriales) de l’image. Fort du succès rencontré l’an passé par notre 1er journal, nous avons replongé. Le Journal du Arles, imaginé, écrit, fabriqué… chaque jour à la maison, était diffusé chaque soir, à la criée, dans les rues arlésiennes… par les équipes Wipplay.
Ce serait normalement le moment de vous montrer des images du squat arlésien de la grande villa dans laquelle nous avons travaillé pendant ces 6 jours et des mines blafardes et éreintées reposées et bronzées des Wipplay… Mais dans cette société de l’image, il faut toujours travailler sa légende ?
Les marques de nos anti-cernes sont disponibles sur simple demande en adressant un gentil mail à contact@wipplay.com
Recette n°3
Cultivez la transversalité (la musique est une photographie comme les autres), ayez le sens de la formule, trouvez le spot le plus visible de la ville, laissez votre équipe de choc faire des installations improbables…
Et je dois avouer que j’ai franchement rigolé, le jour de l’affichage « Elle a les yeux wipplayeur » en entendant dire sérieusement derrière moi en terrasse :
« – Tu connais Wipplay ?
– Oui, ils travaillent avec Marc Lavoine je crois »
Les Rencontres d’Arles pour cette année c’est fini… Mais voilà qu’arrive déjà Paris Photo (novembre). Et vous le savez déjà, on en sera ❤️.