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Quelle tristesse, ces vitrines badigeonnées au « Blanc d’Espagne ». Oui, elles signent la plupart du temps la fin de vie d’un commerce florissant ou non. Tristesse qui m’attire et que je finis par traquer dans les villes. Extase lorsque j’en trouve une. C’est un tableau abstrait qui s’offre à moi, tableau en noir et blanc qui recèle des trésors. Après un coup d’œil global, j’entre doucement dans l’œuvre, et là, surprise : une tempête apparait, des vagues géantes, une forêt d’arbres sinueux, un torrent tumultueux, une ville fantôme accrochée à une paroi abrupte, un homme nu, un arbre généalogique, une calligraphie japonaise, des écritures mystérieuses, des passages secrets vers d’autres mondes, etc…. Quelle richesse ! Si je rentre plus encore dans le tableau, j’imagine l’état d’esprit de l’artiste. Douceur et amplitude des spirales rondes et régulières. Coups de pinceaux brutaux, plein de rage de celui qui dit au revoir à regret à son activité. Dégoulinures comme des larmes…. Jamais l’homme ou la femme qui tenait le pinceau trempé dans le « blanc d’Espagne » ne pensait être un artiste et il n’a pas signé son œuvre. Je me l’approprie. Hélène