Bhopal leur colle à la peau
Elles ont accepté mon idée, que Bhopal leur colle encore un peu plus à la peau : les faire poser dans ces saris imprimés racontant cette nuit de décembre 1984. Elles s’en sont drapé, inlassables combattantes. J’ai photographié la ville, l’intérieur des maisons où la vie continue, les cliniques où l’on tente de réparer ce qui peut l’être, j’ai entendu des cris de colère et des silences résignés.